Biarritz, élégante ville balnéaire de la côte basque, dans le sud-ouest de la France, est une destination populaire depuis que les têtes couronnées de toute l’Europe l’ont choisie comme lieu de villégiature dans les années 1800. L’endroit est également prisé des surfeurs pour ses grandes plages et ses écoles de surf. Le rocher de la Vierge, emblème de Biarritz, est un affleurement rocheux surmonté d’une statue de la Vierge Marie. Accessible par une passerelle, le rocher offre une vue panoramique sur le golfe de Gascogne.
La localité résulte de l’union de deux centres de peuplement ancien, l’un voué à l’agriculture et l’autre tourné vers les métiers marins. Ancienne paroisse de Bayonne, le quartier Saint-Martin s’en émancipe à une date encore inconnue, à la fin du xvie siècle ou au début du xviie siècle. D’abord port de pêche à la baleine, la localité connaît un bouleversement économique au xixe siècle à l’avènement des bains de mer. L’impératrice Eugénie en fait son lieu de villégiature, et avec elle toute l’aristocratie européenne fréquente la station balnéaire. Cette activité ne faiblit pas durant la Belle Époque et aujourd’hui encore, l’économie reste tournée vers le secteur tertiaire, dont l’hôtellerie de luxe, les soins à la personne et les loisirs marins constituent le vecteur prédominant.
Biarritz est aujourd’hui une commune de près de 25 000 habitants dont la population, caractérisée par une forte proportion de seniors, s’est tassée après avoir passé le cap des 30 000 habitants en 1999, en raison de la régression du solde migratoire.
L’histoire de la station est également marquée par des individualités sportives déterminantes qui auront un impact durable sur l’image de la localité tels le Mousquetaire Jean Borotra, le scientifique et surfeur Joël de Rosnay, premier champion de France de la spécialité, ou Serge Blanco, le Pelé du rugby.
Le climat doux de la station, le spectacle de l’océan et de ses vagues puissantes, ainsi que l’éclectisme de l’architecture ont inspiré de nombreux écrivains ou chroniqueurs.
Biarritz est située sur un site géologique particulier. Au nord, la côte landaise se termine à Anglet au terme de près de 200 km de côtes rectilignes et basses, constituées de sable formant des dunes et offrant une plage presque continue depuis la pointe de Grave. Cependant, à partir de Biarritz, la côte basque est beaucoup plus découpée et formée de falaises et de rochers au sous-sol varié. Sur 4 km de côte, trois niveaux sédimentaires se succèdent. De la Chambre d’Amour à la plage Miramar, on rencontre des falaises abruptes de calcaires marneux et gréseux grisâtres, dont les couches forment une légère cuvette appelée synclinal. Ces falaises sont dites en escalier et se sont formées lors de l’apparition des Pyrénées il y a 25 millions d’années. De l’hôtel du Palais à la villa Beltza, la côte est déchiquetée avec de nombreux îlots rocheux. Ces falaises sont constituées de couches de calcaire gréseux jaune-ocre nettement inclinées. Elles se sont formées il y a 34 millions d’années à l’Oligocène inférieur.
Du nord au sud, la façade maritime de Biarritz commence à la pointe Saint-Martin, puis se succèdent en une grande anse les plages dites Miramar et Grande Plage avant d’arriver au port. Le rocher de la Vierge est un promontoire à partir duquel s’étalent les plages du Port-vieux, de la Côte des Basques, Marbella, et enfin de la Milady.
La superficie de la commune est de 1 166 hectares ; son altitude varie entre 0 et 85 mètres (source wikipedia)